
Thomas Preece présente son projet de blog sur la musique espéranto
Musique en espéranto : l’histoire (https://eomuziko.com) est mon projet de blog consacré à la musique en espéranto.
J’ai commencé à apprendre l’espéranto vers 2005, et l’une de mes premières expériences avec cette langue a été la culture musicale. À cette époque, mon principal moyen d’accéder à la musique en espéranto était les chansons gratuites du site web MusicExpress, aujourd’hui disparu. Mais même avec ces quelques chansons, je suis rapidement devenu fan. Au fil des ans, je suis devenu un collectionneur de disques, cassettes et CD en espéranto, mais j’ai toujours voulu en savoir plus sur les artistes et les raisons pour lesquelles ils ont choisi de composer de la musique en espéranto.
L’idée initiale de mon blog était de résumer ce qui existait déjà en espéranto sur la musique des dernières décennies et de le présenter à un public non espérantophone. J’ai donc commencé à écrire en anglais, car la plupart de mes sources étaient déjà en espéranto et facilement trouvables sur Google ; les reprendre en espéranto n’aurait donc rien apporté de nouveau. Mais au fil du temps, j’ai fini par approfondir mes recherches sur la musique ancienne et moins connue, et j’ai récemment décidé qu’elle devait également être présentée en espéranto. En juillet 2025, j’ai lancé une version mise à jour du site, entièrement traduite en espéranto, et tous les nouveaux articles seront dans les deux langues.
En parallèle du blog, j’ai également créé la base de données musicale en espéranto (https://db.eomuziko.com), qui vise à répertorier toutes les sorties de musique en espéranto, avec leurs pochettes et leur liste des pistes. J’ai constitué la base de données initiale en combinant les listes de plusieurs tentatives précédentes pour répertorier toute la musique en espéranto, et à ce jour, la base de données compte 709 sorties. Je suis sûr qu’il y en a d’autres que je ne connais pas encore, alors j’espère pouvoir l’enrichir au fil du temps !
La musique a toujours occupé une place importante dans la culture de l’espéranto, et ce, depuis ses origines. Cependant, la musique ancienne, notamment celle qui n’a jamais été publiée que sur vinyle ou cassette, risque de tomber dans l’oubli. Les cassettes sont particulièrement menacées, car leur durée de vie prévue n’est que de quelques décennies. Je souhaite donc pouvoir écouter et écrire sur autant de musique en espéranto ancienne que possible, tant qu’elle est encore jouable !